Le Camargue est une monture de travail du bétail utilisée par les gardians pour surveiller et trier les taureaux
. Il est très maniable et posséde une grande vivacité.
Il estsobre, vif, agile, courageux, très endurant.Doué d'un instinct infaillible et le pied large et sûr, il est parfaitement adapté à son milieu subaquatique.
lâcher des taureaux dans les rues fermées d’une ville ou d’un village.
À l’origine (avant l'époque des camions transporteurs de bétail, que l'on appelle encore les chars de taureaux), l’abrivado consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses. Afin de faire ce trajet sans incident, les bioù ou buòus (taureaux en provençal) étaient encadrés par une dizaine de cavaliers. Lors des traversées de villages, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.
Une autre forme de lâcher de taureaux est la bandido(du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux). C'est tout simplement le contraire de l'abrivado: la course une fois finie, les bêtes retrouvaient leurs pâturages en effectuant le chemin inverse, c'est-à-dire des arènes au pré. De nos jours elle a lieu le soir vers 18 heures et le parcours est beaucoup plus petit que celui de l'abrivado. En général on assiste à plusieurs passages. Les bêtes passent une fois chacune seules, encadrées au galop par 2 ou 3 cavaliers. Ensuite elles passent le plus souvent 2 fois par 2 et encadrées par plus de cavaliers et une fois par 4. Parfois il arrive que la manade gratifie le public d'un passage « à l'ancienne » c’est-à-dire que toutes les bêtes sont menées par un ou deux cavaliers au pas de course. Les atrapaïre tentent ici de capturer les taureaux par derrière en les saisissant par la queue et les cornes. cliquez pour voir l'album photos